Un nouveau protocole pour le suivi du carbone du sol et de la fertilité du sol sur le terrain avec des dispositifs NIR

La spectroscopie des sols dans le visible et le proche infrarouge (vis-NIR) se mue progressivement en une technologie établie pour l’analyse des propriétés du sol. Dans l’étude ProbeField, nous examinons des méthodes pour résoudre les problèmes qui surviennent en raison des conditions changeantes du sol (humidité du sol, structure du sol) lors du scannage des échantillons directement sur le terrain avec des spectromètres vis-NIR portables.

Vue d’ensemble des méthodes existantes

Dans un premier temps, nous établissons, à partir de la littérature, une vue d’ensemble des méthodes existantes de scannage des sols sur le terrain et récupérons les bibliothèques spectrales disponibles. L’objectif est de déterminer le meilleur dispositif et la meilleure présentation d’échantillon permettant d’obtenir des résultats optimaux sur le terrain, et d’étudier l’influence de différents systèmes d’agriculture sur les mesures spectrales.

Comparaison des instruments et meilleure méthode de scannage

Deux classes différentes de spectromètres vis-NIR portables ont été utilisées pour déterminer la meilleure position de scannage pour les échantillons prélevés sur le terrain en se fondant sur des analyses réalisées sur neuf champs en Suisse. Les spectres ont ensuite été utilisés comme données d’entrée pour constituer des modèles de prédiction mathématique pour différents paramètres du sol (teneur en argile, carbone organique, pH, capacité d’échange cationique et teneur en éléments nutritifs). Sur la base des résultats des modèles, il a été décidé de choisir comme future méthode standard le procédé qui consiste à scanner les échantillons le long de la carotte. Les étapes suivantes consistent à tester les méthodes permettant d’atténuer les effets néfastes de la teneur en eau du sol et de la structure du sol.