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Le phosphore (P) et le calcium (Ca) sont stockés dans l’os, un tissu mobilisable lors d’un besoin élevé en minéraux, comme pendant la lactation. Ce flux, quantifié chez des truies primipares, ne l’a pas été chez des truies multipares. Ainsi, les objectifs de l’étude sont de valider ce flux chez les truies primipares et de le quantifier chez des truies multipares en fonction de l’apport phosphocalcique, ainsi que d’étudier la minéralisation osseuse des porcelets sous la mère. Le contenu minéral osseux (CMO, g) du corps entier de 24 truies primipares et 24 truies multipares (rang de portée 3 ou 4) et leurs porcelets a été mesuré par absorptiométrie aux rayons X à la mise bas (J2) et au sevrage (J26). Quatre aliments de lactation ont été formulés pour réaliser différents apports nutritionnels : Lact100 (9,0 g Ca ; 3,0 g P digestible/kg), Lact50 (4,5 g Ca ; 1,5 g P digestible/kg), et ces mêmes traitements complémentés avec 750 FTU/kg de phytase exogène (Lact100+FTU et Lact50+FTU). La cinétique de CMO était influencée par les traitements alimentaires (P-value < 0,05). A J26, le CMO des truies Lact50 était plus faible (P-value < 0,05) que celui des truies Lact100 et Lact100+FTU qui, elles, présentaient un CMO similaire. Les primipares avaient un CMO plus bas que celui des multipares, mais la cinétique du CMO entre mise bas et sevrage était indépendante du rang de portée. Les traitements alimentaires n’ont pas impacté la concentration minérale (g CMO/kg PV) des porcelets. Ces données permettront de développer un modèle de prédiction de l’utilisation et de la rétention du P et du Ca chez la truie en lactation dans l’objectif de définir plus précisément le besoin.