La sharka est l’une des principales maladies virales des fruits à noyaux.
Avec l’entrée en vigueur du nouveau droit sur la santé des végétaux au 1.1.2020, le statut du virus est passé d’organisme de quarantaine à «organisme réglementé non de quarantaine» (ORNQ). Ce changement implique qu’il n’y a plus d’obligation d’annoncer le virus de la sharka ni de le combattre.
L'agent causal de cette maladie est un virus (plum pox virus, PPV), du groupe des potyvirus (potato y virus). La maladie virale produit des taches sur les feuilles et rend les fruits non comestibles. Outre ces espèces fruitières, elle peut encore attaquer des espèces ornementales et sauvages de Prunus.
Grâce à des contrôles stricts dans les vergers et à l’arrachage des arbres malades, grâce également à la surveillance des pépinières et des importations, l’épidémie a pu être enrayée dans les années 70. La Suisse a dès lors été considérée comme exempte de sharka. En 1997, avec la reprise de l’importation de pruniers, le virus de la sharka a fait sa réapparition. La lutte contre le virus s’est poursuivie en Suisse jusqu’en 2019. Dans l’Union européenne, L’Estonie, la Finlande, l’Irlande, l’Écosse, le Pays de Galles et la Suède sont encore considérés comme exempts de sharka.
Les services cantonaux d’arboriculture et les services phytosanitaire fournissent des renseignements et recommandations aux producteurs qui suspectent la présence du virus dans leurs vergers à noyaux.
Conseil en cas de suspicion d'infestation
Publications
Jusqu'à la fin de l'année 2019 11’661 Arbres situés sur 17 cantons ont dû être abattus à cause d’une contamination par la Sharka.
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Dernière modification 23.03.2023