Influence sur le paysage agricole et les prestations écologiques

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Après sept ans, un système agroforestier de Suisse centrale (pommiers et grandes cultures) a déjà conduit à un enrichissement substantiel en humus de 18% par rapport à la surface cultivée de manière conventionnelle, et cela non seulement dans la couche superficielle du sol, mais jusqu’à 60 cm de profondeur.

Par ailleurs, on n’a constaté aucune concurrence au niveau des racines entre les grandes cultures et les rangées d’arbres dans un système agroforestier mis en place il y a huit ans (prairie artificielle, pommiers et poiriers). En raison du travail du sol dans les grandes cultures, les arbres développent leurs racines uniquement en profondeur et dans l’emprise de la rangée d’arbres.

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Dans le Schwarzbubenland (cantons de Soleure et Bâle-Campagne), les espèces pollinisatrices Bombus terrestris (bourdon terrestre) et Osmia bicornis (osmie rousse) profitent de systèmes agroforestiers associant cerisiers et prairies extensives. Ceux-ci leur fournissent des ressources alimentaires sur une longue période annuelle, favorisant ainsi les populations étudiées.

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Une «boîte à outils» pour la modélisation des prestations écologiques des systèmes agroforestiers au sein d’un paysage a été développée en prenant comme exemple les vergers haute-tige du Schwarzbubenland.

On observe ainsi que les systèmes agroforestiers traditionnels, indépendamment de leur type, de leur région et de leur composition, offrent un important potentiel en termes de protection des sols, du climat et de l’eau – autrement dit de prestations écologiques régulatrices.

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