Les conditions biotiques et abiotiques peuvent également varier à l’intérieur d’un type de milieu, ce qui y influence le développement de la communauté d’espèces. L’indicateur «Diversité moyenne des espèces typiques des milieux» évalue la richesse en espèces typiques de ces communautés, dans les différents milieux.
On note, pour chaque surface d’échantillonnage, le nombre d’espèces typiques des milieux présentes (au moyen d’une liste spécifique à chaque type de milieu). On divise ensuite ce nombre par le nombre maximal d’espèces typiques trouvées pour ce type de milieu. L’indicateur désigne la part moyenne du nombre maximal d’espèces propres à un type de milieu par carré d’étude.
Illustration: exemples d’espèces typiques du milieu «Prairies grasses de plaine»
La sauge des prés (Salvia pratensis, fleurs bleues sur l’illustration) est une espèce typique du milieu «Prairies grasses de plaine». Dans les prairies grasses humides intensives, cette espèce de grande valeur écologique n’est pas compétitive et disparaît – et avec elle d’autres espèces. Dans une prairie grasse, la présence de sauges, surtout en grand nombre, est indicatrice de sécheresse – et donc de conditions qui favorisent la luminosité et souvent aussi la diversité des espèces.
Le cirse jaunâtre (Cirsium oleraceum) est une autre espèce typique du milieu «Prairies grasses de plaine», mais contrairement à la sauge des prés, il est indicateur de conditions de site humides. Le cirse jaunâtre a besoin de temps pour se développer et fleurit relativement tard. Des fauches fréquentes empêchent la formation de graines et peuvent faire reculer l’espèce; la plante prospère le mieux aux endroits où elle n’est fauchée qu’une à deux fois par année.
État de la diversité moyenne des espèces typiques des milieux
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