Les plantes

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Déficits de pollinisation mesurés pour cinq plantes cultivées

Les chercheurs-euses ont examiné les déficits de pollinisation chez la pomme, la cerise, le colza, la féverole et la framboise sur plus d'une centaine de sites dans les principales régions de production de Suisse. Ils ont également mesuré les effets de la communauté des pollinisateurs sur le rendement et la qualité. En général, les déficits de pollinisation sont faibles, mais détectables. Les données confirment l'importance agronomique de la pollinisation par les insectes. Selon la culture, les abeilles mellifères ou les abeilles sauvages ou un mélange équilibré de différents pollinisateurs sont optimaux.

 
 

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Divona, un nouveau cépage blanc résistant aux maladies

Baptisé en 2018, le Divona est issu d’un croisement entre Bronner et Gamaret. Les meilleurs candidats ont été sélectionnés au cours d’un processus novateur comprenant notamment des tests précoces de résistance aux maladies et des essais œnologiques. Doté d’une bonne résistance à la pourriture grise et d’une résistance élevée au mildiou et à l’oïdium, le Divona permet de réduire l’usage de produits phytosanitaires. Quant aux vins issus du Divona, ils sont très bien notés à la dégustation, structurés, avec un bouquet fin et aromatique évoquant des notes de fruits exotiques et d’agrumes.


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Connaître la croissance et la qualité de l’herbe

Gérer ses prairies, c’est gérer des communautés d’espèces. Pour bien les valoriser, il faut de plus connaître la croissance et la qualité de l’herbe et maîtriser sa conservation. Le projet IntoGrass vise à développer des outils pour faciliter la gestion des prairies, l’utilisation de l’herbe et l’appréciation de sa qualité. Débuté en 2018, ce projet transdisciplinaire réunit quatre équipes d’Agroscope. Il repose entre autres sur un réseau de 32 prairies réparties à travers la Suisse, qui permettra de mieux saisir l’impact des conditions climatiques sur la croissance et la qualité de l’herbe.

 

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Rôle des communautés virales dans les plantes cultivées

Les techniques de séquençage profond ont permis de découvrir l’existence de nombreux micro-organismes dans tous les écosystèmes de la planète. En Suisse, le groupe de recherche en virologie d’Agroscope utilise ces techniques pour contrôler l’état sanitaire des cultures. Ces travaux ont permis de détecter la présence de communautés virales complexes avec des virus parfois inconnus. La majorité de ces virus ne causent pas de maladies, mais nos travaux montrent qu’ils interagissent avec les écosystèmes agricoles et peuvent influencer la dynamique de dissémination des maladies.