Un sol est compacté en l’espace de quelques secondes. Pour se régénérer, il lui faut des années, voire des décennies. L’important pour la régénération naturelle, ce sont les activités biologiques par les racines des plantes, les organismes vivant dans le sol (vers de terre) ainsi que des effets physiques comme l’alternance des phases d’assèchement et d’humidification ainsi que les cycles de gel et de dégel. Un essai de terrain longue durée étudie précisément le déroulement de la régénération. Dans ce but, Agroscope et l’EPF de Zurich ont créé en 2014 une infrastructure d’observation avec des centaines de sondes dans le sol: le Soil Structure Observatory (SSO). Après un compactage du sol, une jachère, une prairie permanente et un assolement avec et sans travail du sol ont été mis en place. Cette technique permet par exemple d’analyser l’influence des plantes et du travail du sol sur le processus de régénération.
De nombreux trayeurs et trayeuses souffrent d’affections de l’appareil musculo-squelettique, notamment au niveau des épaules et des bras. Agroscope a donc étudié s’il était possible de réduire la charge de travail en salle de traite en adaptant les hauteurs de travail. Un premier essai a permis de mesurer l’angle de flexion de différentes articulations pendant la traite. Un deuxième essai a servi à enregistrer les contractions de la musculature à trois hauteurs de travail différentes. L’étude montre qu’une hauteur de travail plus basse en salle de traite n’a certes aucune influence sur les bras et les avant-bras, mais qu’elle réduit considérablement la sollicitation des épaules.
Spatial abilities of hens are particularly sensitive to development during early life. Experiences in pullet housing may have lasting consequences on adult hens’ movements in cage-free environments. We tested whether opportunities to access elevated spaces during rearing improved hens’ use of a multitiered aviary. Female Dekalb White pullets were reared in either floor pens (FL), single-tiered aviaries (ST), or 2-tiered aviaries (TT; n = 5 pens/environment) through 16 wk of age. Rearing structures were replaced with identical multitiered aviaries at 17 wk. The distribution of the flock within the aviary and the vertical transitions of 10 focal hens/pen across the aviary were determined from videos recorded during their first (D1) and seventh (D7) day of aviary access, as well as at 19, 23, and 27 wk of age. Prevalence of floor eggs was recorded weekly from 17 to 28 wk of age. On D1, more ST and TT hens utilized the aviary during the daytime (P = 0.0077), made more vertical transitions when searching for a roosting spot in the evening (P = 0.0021), and maintained a consistent distance traveled during transitions compared to FL hens (P = 0.02). These differences disappeared by D7, except that ST and TT hens continued to roost on the highest perches of the aviary more (P < 0.0001) than FL hens through 27 wk of age. FL hens laid more floor eggs than ST and TT hens for the first 2 wk of lay (P < 0.0001). The majority (97.9%) of vertical transitions was controlled. Uncontrolled transitions were highest at D1 and decreased by D7 (P = 0.0009) and were not affected by rearing (P = 0.33). The results suggest that hens reared with minimal height are hesitant to use the laying hen aviaries when they are first transferred. They acclimate within 1 to 2 wk, but continue to roost less in the highest accessible level.
Une alimentation optimisée réduit les impacts environnementaux
A la demande de Micarna SA, Agroscope a analysé les impacts environnementaux de la viande de bovin, de porc et de volaille. Pour les bovins, l’intensité de l’affourragement s’est avérée décisive. Pour les porcs et la volaille, c‘est la quantité d’aliments utilisés par kilogramme de viande produite qui a le plus d’influence sur les impacts environnementaux. L’emploi de soja européen avec des transports sur de plus courtes distances a eu un effet positif.