A ce jour, peu d’études ont été consacrées à l’impact des grandes structures paysagères sur la drosophile du cerisier. La mise en place des essais est délicate en raison de la grande variabilité du paysage et nécessite par conséquent un grand nombre de répétitions. Pour la première fois, cette expérimentation a démontré que la structure de végétation a également d’autres fonctions que celle de refuge. Le nombre plus élevé de captures dans le tunnel comportant des arbres indique que les structures de végétation peuvent favoriser la propagation des drosophiles. La propagation semble toutefois dépendre de la température: lorsque celle-ci a diminué, le nombre de mouches capturées était plus élevé dans le tunnel sans arbres. Ainsi, il est probable que lorsque les températures sont basses, les mouches trouvent refuge dans les arbres.