Plusieurs auxiliaires prédateurs sont en mesure de chercher de nouvelles sources d’alimentation lorsqu’ils manquent de proies. S’ils parviennent à assurer leur développement et leur reproduction par ce biais, ils en retirent un avantage concurrentiel par rapport aux autres espèces. Les espèces exotiques, importées ou disséminées, peuvent ainsi évincer les espèces indigènes.
Les auxiliaires comme les prédateurs et les guêpes parasitoïdes, utilisés dans la lutte biologique cotre les ravageurs, peuvent également nuire à des organismes non-cibles. Afin d’évaluer les risques pour l’environnement avant de libérer de tels auxiliaires, il est important de connaître les facteurs physiologiques et les comportements qui déterminent le spectre des hôtes et des proies.
Des macro-organismes sont communément utilisés pour lutter contre des ravageurs de cultures dans le monde entier. Des recommandations internationales en garantissent un usage sûr.
Les insectes herbivores sont souvent attaqués par toute une palette d’ennemis naturels. Connaître les espèces interagissant entre elles et leurs impacts une fois combinées sont des prérequis pour un contrôle biologique sûr et efficace.
La capacité de survie pendant l’hiver est l’un des obstacles les plus importants pour l’établissement d’une espèce dans les climats tempérés. Pour affirmer, durant l’évaluation de biosécurité, qu’un organisme auxiliaire exotique est capable de s’établir, il est important de connaître sa stratégie d’hivernage et sa tolérance au froid.