Tolérance au froid et capacité à l’hivernage des parasitoïdes

Kältetoleranz

La capacité de survie pendant l’hiver est l’un des obstacles les plus importants pour l’établissement d’une espèce dans les climats tempérés. Pour affirmer, durant l’évaluation de biosécurité, qu’un organisme auxiliaire exotique est capable de s’établir, il est important de connaître sa stratégie d’hivernage et sa tolérance au froid.

L’établissement d’organismes auxiliaires exotiques peut être souhaité quand un ravageur invasif est la cible potentielle d’un organisme auxiliaire spécifique provenant de sa région native (contrôle biologique classique). Cependant, quand on s’attend à des effets environnementaux négatifs, la capacité à s’établir d’un organisme auxiliaire exclue sa libération délibérée. De plus, sa tolérance au froid peut jouer un rôle important dans son efficacité, par exemple, lorsque les organismes auxiliaires doivent être conservés au frais pendant une période prolongée ou lors d’une introduction planifiée en début de printemps. Pourtant, de façon étonnante, on connaît très peu de choses au sujet de la tolérance au froid des parasitoïdes.

Nous analysons la tolérance au froid des parasitoïdes en laboratoire et en plein air. Nos recherches comprennent différentes échelles de temps et de températures, du point de congélation de l’hémolymphe jusqu’à l’hivernage de différents stades de développement en conditions extérieures. Comme système modèle, nous utilisons des parasitoïdes indigènes et exotiques de la drosophile.

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Drosophila suzukii

Drosophila suzukii

Drosophila suzukii

Cette espèce de mouche attaque les fruits, les baies, et le raisin. Les chercheurs d’Agroscope testent différentes approches de lutte.

Dernière modification 22.09.2023

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