Commission fédérale d’experts sur la sécurité biologique
Plusieurs auxiliaires prédateurs sont en mesure de chercher de nouvelles sources d’alimentation lorsqu’ils manquent de proies. S’ils parviennent à assurer leur développement et leur reproduction par ce biais, ils en retirent un avantage concurrentiel par rapport aux autres espèces. Les espèces exotiques, importées ou disséminées, peuvent ainsi évincer les espèces indigènes.
La coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) a été introduite en Europe pour lutter contre les ravageurs et s'est rapidement propagée. Entretemps, elle est devenue l'espèce de coccinelle la plus fréquente en Suisse et une concurrente majeure pour les espèces de coccinelles indigènes, mais aussi pour les autres auxiliaires (les chrysopes p. ex.).
Nous étudions si les différentes sources d'alimentation animales et/ou végétales, telles qu'on peut les trouver par exemple dans les surfaces de compensation écologique, peuvent offrir aux larves et aux individus adultes de la coccinelle asiatique un avantage leur permettant de concurrencer les espèces indigènes. La coccinelle asiatique nous sert d'organisme modèle pour étudier les facteurs qui pourraient également jouer un rôle dans l'évaluation de la biosécurité d'autres auxiliaires polyphages comme les punaises prédatrices.
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