Un sol est compacté en l’espace de quelques secondes. Pour se régénérer, il lui faut des années, voire des décennies. L’important pour la régénération naturelle, ce sont les activités biologiques par les racines des plantes, les organismes vivant dans le sol (vers de terre) ainsi que des effets physiques comme l’alternance des phases d’assèchement et d’humidification ainsi que les cycles de gel et de dégel. Un essai de terrain longue durée étudie précisément le déroulement de la régénération. Dans ce but, Agroscope et l’EPF de Zurich ont créé en 2014 une infrastructure d’observation avec des centaines de sondes dans le sol: le Soil Structure Observatory (SSO). Après un compactage du sol, une jachère, une prairie permanente et un assolement avec et sans travail du sol ont été mis en place. Cette technique permet par exemple d’analyser l’influence des plantes et du travail du sol sur le processus de régénération.
De nombreux trayeurs et trayeuses souffrent d’affections de l’appareil musculo-squelettique, notamment au niveau des épaules et des bras. Agroscope a donc étudié s’il était possible de réduire la charge de travail en salle de traite en adaptant les hauteurs de travail. Un premier essai a permis de mesurer l’angle de flexion de différentes articulations pendant la traite. Un deuxième essai a servi à enregistrer les contractions de la musculature à trois hauteurs de travail différentes. L’étude montre qu’une hauteur de travail plus basse en salle de traite n’a certes aucune influence sur les bras et les avant-bras, mais qu’elle réduit considérablement la sollicitation des épaules.
Prediction of piglet survival based only on birth weight or within-litter birth weight variability.
In: Book of Abstracts of the 74th Annual Meeting of the European Federation of Animal Science. 26 August - 1 September, Hrsg. EAAP European Federation of Animal Science, Lyon (FR). 2023, 214.
variability within litter (BWvar) highly affect the pre-weaning survival. Further, the identification of low birth weight (LBW) piglets often relies on arbitrary statistical classifications. We established optimal cut-off values for BW and BWvar to predict pre-weaning piglet survival. BW, BWvar and survival data were obtained from FBN and Agroscope experimental pig facilities. The FBN data (2012 to 2021) for the German Landrace breed consisted of records from 28,242 total number of piglets born (TNB) i.e. born dead or alive from 752 sows. The Agroscope data (2004 to 2022) for the Swiss Large White consisted of 43,159 piglet records from 980 sows. The cut-off values for BW and BWvar to predict piglet survival from birth to weaning were estimated by the Receiver Operating Characteristic (ROC) curves analysis using the cutpointr package of R (v 4.0.3). Postnatal piglet mortality was highest within the first 3 days. From the piglets born alive, about 85.2 and 83.7% survived day 3 at FBN and Agroscope, respectively. Respective survival rates at weaning were 81.1 and 78.6%. Overall, the piglets below a BW cut-off value of 1.18 kg (i.e. FBN=1.17 kg and Agroscope=1.19 kg) had a lower survival probability at birth than those piglets>1.18 kg, and can be considered as LBW piglets. With a cut-off value of 0.278 g (AUC=0.55) the BWvar had a lower prediction accuracy than BW (AUC=0.66). Moreover, a BW cut-off value of 1.22 g (AUC=0.74) would increase the probability of piglets to survive until weaning. Although facilities were different in terms of genotypes and environments, highly similar cut-off values were estimated for identification of LBW with smaller survival probability for both facilities. The results also suggest that prediction of piglet survival with only BW is more informative than only with BWvar. The identified LWB piglets may benefit from extra support measures such as e.g. supplemental milk.
Une alimentation optimisée réduit les impacts environnementaux
A la demande de Micarna SA, Agroscope a analysé les impacts environnementaux de la viande de bovin, de porc et de volaille. Pour les bovins, l’intensité de l’affourragement s’est avérée décisive. Pour les porcs et la volaille, c‘est la quantité d’aliments utilisés par kilogramme de viande produite qui a le plus d’influence sur les impacts environnementaux. L’emploi de soja européen avec des transports sur de plus courtes distances a eu un effet positif.