La politique n’utilise pas toujours les fonds publics de manière efficiente. Les modèles mathématique d‘Agroscope peuvent l’aider à prendre de meilleures décisions.
Ces dernières décennies, la politique agricole suisse et la politique commerciale internationale ont considérablement changé au fil des réformes. L'agriculture suisse est de plus en plus liée aux marchés internationaux par le commerce international (cycles de négociation de l'OMC, libre-échange avec l'UE, etc.). C'est pourquoi les milieux politique et scientifique ont de plus en plus besoin de modèles d'analyses pour quantifier les répercussions de ces réformes.
Agroscope étudie quels effets les mesures de politique agricole comme les paiements directs et les mesures de soutien du marché auront sur l'évolution des marchés à l'avenir, la production et le changement structurel. De telles études comprennent généralement des méthodes quantitatives ainsi que des échanges avec les décideurs politiques. Le groupe de recherche Socioéconomie développe et gère les systèmes SWISSland et DDSS-ESSA (Distributed Decision Support System), dont les méthodes sont indépendantes et qui sont utilisés en temps de crises pour le conseil politique et la sécurité alimentaire.
Les résultats du projet permettent aux politiciens de mieux estimer les conséquences de leurs décisions et d'employer les fonds publics là où ils sont les plus utiles.