Chez différentes espèces ou variétés cultivées, les racines en croissance peuvent émettre des composés chimiques capables d’altérer la croissance de plantes voisines. Exploiter ces propriétés allélopathiques des cultures apparaît comme un levier intéressant pour la régulation biologique des adventices en parcelles agricoles. Cependant, alors que de nombreuses études montrent des effets allélopathiques en laboratoire, les effets au champ sont difficiles à démontrer. Dans quelle mesure l’allélopathie peut-elle effectivement contribuer à réguler les adventices au champ ?