Diagnostic
Il existe des réglementations légales sévères destinées à éviter l’importation et la dissémination de quelques espèces de nématodes. Nous développons des méthodes diagnostiques permettant l’identification précoce de nématodes de quarantaine. Nous étudions actuellement à Wädenswil, avec le groupe de diagnostic moléculaire et d’épidémiologie, de nouveaux gènes permettant la détermination des espèces. Il s’agit de comprendre la manière dont les nématodes de quarantaine sont importés et disséminés.
Stratégies de lutte
La lutte contre les nématodes parasites des plantes est difficile, car seul un faible nombre de nématicides est encore disponible à cet effet, tandis que les mesures de rotation des cultures ne sont guère efficaces pour la régulation de ces ravageurs. Il existe toutefois des plantes hôtes dotées de résistance aux nématodes, qui permettent une régulation de la population de nématodes parasites. La résistance réduit durablement les attaques et peut constituer un pilier important d’une lutte ménageant l’environnement.
Lutte biologique
La lutte biologique contre les nématodes parasites des plantes au moyen de micro-organismes antagonistes constitue un élément central de nos travaux de recherche. L’objectif est d’étudier les interactions tritrophiques entre le nématode, la plante hôte et l’antagoniste, mais aussi la compatibilité des micro-organismes avec les systèmes de culture et d’autres procédés de lutte biologique contre les ravageurs.
Méthodes alternatives de lutte
Un autre domaine de recherche vise à définir des stratégies alternatives basées sur des substances nouvelles et écologiquement inoffensives (extraits végétaux par exemple), ou sur des mesures favorisant le potentiel antagoniste naturel d’un sol donné).
