En Suisse, les deux principales maladies affectant les noyers, dont les symptômes sont très similaires, sont l’anthracnose et la bactériose du noyer. Une récente fiche technique d’Agroscope informe sur les caractéristiques de ces maladies, leur prévention et les moyens de lutte.
Les deux maladies qui touchent le plus souvent les noyers en Suisse sont l’anthracnose, une maladie fongique, et la bactériose du noyer. Les deux peuvent sérieusement affaiblir les arbres et rendre les fruits impropres à la consommation.
Leurs symptômes étant similaires, ces deux maladies sont souvent difficiles à distinguer. Une récente fiche technique d’Agroscope montre comment les reconnaître, les prévenir et les combattre.
Recourir à des mesures préventives
Les deux maladies tirant profit d’un microclimat humide, une bonne circulation de l’air à l’intérieur de la couronne des arbres freine leur propagation.
Le champignon responsable de l’anthracnose hiverne sur les feuilles mortes. Il est donc recommandé de les évacuer ou de les enfouir dans le sol à une profondeur de 10 à 15 cm. Un apport ciblé d’azote au printemps permet de retarder le vieillissement des feuilles et de se prémunir ainsi d’une attaque. Il faut également veiller à rabattre les pousses infectées.
En cas de bactériose, il est également important d’éliminer les branches malades et de rabattre régulièrement les pousses infectées. La taille devrait si possible s’effectuer par temps sec, car les plaies de taille constituent des foyers d’infection potentiels.
Bien choisir la variété pour mieux prévenir
Le choix de la variété peut également être un outil de prévention: les variétés Lara, Chandler, Franquette, Fernor, Geisenheim 139 et Ronde de Montignac sont moins sensibles à l’anthracnose. Les variétés Franquette et Ashley résistent mieux à la bactériose. Toutefois, aucune variété n’est entièrement résistante.
Les produits phytosanitaires autorisés peuvent être appliqués comme mesures directes au printemps, en tenant compte des prescriptions d’utilisation. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans la publication d’Agroscope «Guide phytosanitaire pour l’arboriculture fruitière».