Des guêpes parasitoïdes contre les cochenilles farineuses

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Une guêpe parasitoïde d’à peine un millimètre émerge d’une cochenille farineuse. Photo: Lukas Seehausen, CABI.

La cochenille farineuse introduite d’Asie entraîne des dégâts dans les vergers d’abricots, de pommes et de poires. Elle sévit notamment en Valais, attaquant les fruits et les rendant impropres à la commercialisation. Son antagoniste naturel, une guêpe parasitoïde, pourrait aider à la combattre.

Elle ne connaît guère d’antagonistes dans nos régions et s’attaque aux abricots, aux pommes et aux poires indigènes. La cochenille farineuse ou cochenille de Comstock, Pseudococcus comstocki, probablement introduite d’Asie en 2015, complique la vie des arboriculteurs valaisans. Année après année, ils doivent faire face à d’importantes pertes de rendement. Les insecticides traditionnels ne parviennent pas à enrayer le ravageur.

De minuscules parasitoïdes pour protéger les vergers valaisans

En revanche, les guêpes parasitoïdes Acerophagus malinus, probablement introduites en même temps que la cochenille farineuse, s’avèrent prometteuses. Ces minuscules guêpes pondent leurs œufs dans les cochenilles. Élevées et relâchées en grand nombre, elles pourraient empêcher la propagation du ravageur.

Agroscope et le CABI (Centre international pour l’agriculture et les sciences biologiques) mènent des essais en ce sens, afin de tester si les guêpes parasitoïdes peuvent être utilisées efficacement contre les cochenilles farineuses, et dans quelles conditions. Début juillet 2021, les scientifiques ont lâché des milliers de guêpes élevées en laboratoire dans des vergers sélectionnés, afin qu’elles parasitent les femelles adultes de cochenille durant la période d’accouplement. Dans une prochaine étape, ils étudieront dans quelle mesure les cochenilles ont effectivement été parasitées.

Dernière modification 19.01.2022

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