Mesures d’urgence contre la propagation du scarabée japonais dans le canton du Tessin

Berne, 01.12.2020 - Après la découverte, l’été dernier, du premier foyer d’infestation à la pointe sud du Tessin, la présence du scarabée japonais a déjà été constatée dans plusieurs zones du Sottoceneri. Depuis, il ne fait plus aucun doute que cet organisme nuisible s’est établi dans cette région et que son éradication n’est plus possible. C’est pourquoi l’Office fédéral de l’agriculture a décidé d’ordonner des mesures d’enrayement pour stopper autant que possible la propagation de ce ravageur.

Le scarabée japonais (Popillia japonica) a été repéré pour la première fois sur le continent européen en été 2014, près de Milan. Plusieurs spécimens ont été régulièrement capturés dans des pièges à appâts le long de la frontière italienne depuis 2017. Le premier foyer d’infestation sur le territoire suisse a été décelé cet été dans un vignoble, dans la partie sud-ouest de la région du Mendrisiotto. Il s’est avéré entretemps que cet organisme nuisible s’était déjà répandu dans le Sottoceneri.

Le scarabée japonais est classé comme organisme de quarantaine en Suisse, mais aussi dans le reste de l’Europe. Toute infestation doit par conséquent être impérativement signalée et combattue. Si un organisme de quarantaine s’est disséminé au point de ne plus pouvoir être éradiqué, c’est à la Confédération, en l’occurrence à l’Office fédéral de l’agriculture, qu’il incombe, en vertu du droit en vigueur en matière de santé des végétaux, de délimiter une zone infestée et d’y ordonner des mesures propres à empêcher la prolifération de ce ravageur.

Selon des études épidémiologiques, le scarabée japonais risque fort de continuer à se propager ou de se disséminer, par l’intermédiaire, notamment, de végétaux vivants, mais aussi, comme chacun sait, de substrats, comme les déchets végétaux (produit de la fauche) et les terreaux. C’est pourquoi l’utilisation de telles marchandises doit être soumise à des règles strictes.

Pour pouvoir mesurer l’efficacité des mesures d’enrayement, il faut également délimiter une zone tampon autour de la zone infestée, que le service phytosanitaire cantonal surveille étroitement pour pouvoir détecter la présence de scarabées japonais. Le transport de marchandises à risque est aussi sévèrement réglementé.


Adresse pour l'envoi de questions

Office fédéral de l’agriculture (OFAG) : Florie Marion, secteur Communication et services linguistiques, tél. +41 58 461 14 41,
Jonathan Fisch, secteur Communication et services linguistiques, tél. + 41 58 483 92 78.



Auteur

Office fédéral de l'agriculture
http://www.blw.admin.ch

URL pour l'accès direct

agroscope.ch/communiques

S'abonner aux communiqués

Notre service d'abonnement vous informe en permanence par courriel des nouveautés relatives à l'administration fédérale. Configurez votre menu en fonction des thèmes disponibles ou de l'expéditeur.

Agroscope Newsletter Promotion

Inscrivez-vous dès maintenant à la newsletter d’Agroscope!

En vous abonnant à la newsletter d’Agroscope, vous serez informés plusieurs fois par an des principales actualités de la recherche dans l’agriculture et le secteur alimentaire.

https://www.agroscope.admin.ch/content/agroscope/fr/home/actualite/service-medias/communiques-pour-medias.msg-id-81413.html