Les défis auxquels l’agriculture devra faire face dans les décennies à venir impliquent d’intensifier les rendements et d’optimiser l’efficience d’utilisation des nutriments tout en minimisant l’empreinte écologique. Les biostimulants constituent une réponse à cette nécessité. Cette étude pionnière vise à tester en champ un biostimulant à base de zéolite pulvérisé trois fois sur du maïs en 2022 puis quatre fois sur du blé d’automne en 2023, tous deux cultivés dans un gradient de fertilisation azotée (de 50 kg N ha–1 à 155 kg N ha–1). La biomasse d’ensilage du maïs et la biomasse de paille du blé, les rendements de grains, les poids de mille grains et les teneurs en nutriments dans les grains ont été mesurés pour les deux cultures. De plus, des mesures de teneur en chlorophylle et du NDVI ont été effectuées durant la croissance des deux cultures. Le biostimulant a permis d’augmenter les rendements de blé et de maïs pour les doses les plus faibles d’engrais azoté, notamment grâce à une augmentation du nombre de grains par m2. L’augmentation de l’indice de récolte semble mettre en évidence une intensification de la production. Aucun effet sur le NDVI n’a été observé, tandis que la teneur en chlorophylle a augmenté ponctuellement. Les résultats indiquent aussi une augmentation de l’efficacité d’utilisation de l’azote par le blé d’automne et par le maïs pour les niveaux de fertilisation azotés les plus bas.