Quelle est la compétitivité environnemental des produits agricoles suisses par rapport aux importations? Cette question prend de l’importance avec le changement des conditions-cadres du commerce extérieur. Nous présentons les forces et les faiblesses de la production suisse de céréales, de pommes de terre, de lait et de viande en la comparant à celle des principaux pays d’importation.
Les exigences de réduction des gaz à effet de serre impliquent que l’agriculture elle aussi fournisse des efforts. Dans les grandes cultures, plusieurs options sont envisageables, par exemple celle d’optimiser l’organisation de l’assolement, la fumure ou encore de réduire le travail du sol. Elles ont été explorées à l’aide d’essais en plein champ et d’analyses de cycle de vie.
Les systèmes à faible intensité d’intrants sont susceptibles de réduire les pollutions environnementales. Leur productivité est cependant moindre, ce qui limite leur performance globale. Les variétés de plantes et les techniques de production utilisées sont souvent issues de systèmes intensifs. En développant des systèmes culturaux adaptés à un faible niveau d’intrants, SOLIBAM avait pour but d’accroître les performances de ces systèmes.
L’optimisation des rotations selon des critères économiques et environnementaux permet d’améliorer leurs performances. Dans le cadre du projet CASDAR-PCB, différentes rotations de grandes cultures en France ont été étudiées à l’aide de la méthode d’analyse de cycle de vie SALCA.
La viande est une denrée alimentaire importante en Suisse et son rôle économique est considérable pour le commerce de détail et l’agriculture. Parallèlement, la production de viande est une charge pour notre environnement et est, de ce fait, de plus en plus sous le feu de la critique. Mais quel impact environnemental génère exactement un kilogramme de viande? Faut-il tenir compte d’où et comment la viande est produite?
L'impact environnemental de notre alimentation pourrait être réduit de plus de 50 pour cent si la population suisse se nourrissait selon la pyramide alimentaire et jetait moins de nourriture. C'est ce que montrent les derniers calculs d’Agroscope.
Lorsque les grandes cultures et l’élevage d’animaux de rente avancent main dans la main, il est possible d’exploiter des synergies. Cependant, on constate en Europe une spécialisation croissante de l’agriculture au niveau régional. En Suisse, la diversité de l’agriculture reste élevée. La Suisse – un élève modèle?
Les exigences de la politique et de la société par rapport à l’agriculture dans le domaine de l’environnement augmentent. Pour en tenir compte, Agroscope propose, avec deux autres partenaires reconnus, une prestation globale dans le domaine des analyses de cycle de vie pour les exploitations.
L’agriculture nous fournit en denrées alimentaires et façonne notre paysage, mais a également un impact sur l’environnement par ses éléments fertilisants et d’autres émissions. Comment améliorer l’impact environnemental des exploitations agricoles? Quels types d’exploitations donnent de meilleurs résultats, où se situe le principal potentiel d’amélioration?
L’analyse économico-environnementale du secteur agricole est un sujet qui occupe Agroscope depuis longtemps. Deux projets actuellement achevés ont établi un lien entre les indicateurs environnementaux de l’analyse de cycle de vie et les modèles d’optimisation économique. Actuellement on cherche à savoir si les indicateurs environnementaux utilisés dans l’analyse de cycle de vie pourraient être intégrés aux modèles économiques et si oui, comment.
En Suisse, près de 10 % des émissions de gaz à effet de serre sont dus à l‘agriculture. IP-SUISSE veut sensibiliser ses agriculteurs à la problématique et publie un catalogue de mesures en collaboration avec Agroscope.
