En Suisse, le terme néobiote désigne des organismes exotiques introduits volontairement ou accidentellement dans l’espace européen. Ils sont considérés comme «envahissants» lorsque leur capacité d’expansion risque de causer des dommages écologiques, sociaux ou économiques.
On distingue trois catégories de néobiotes :
Les néozoaires: animaux
(ex. la drosophile du cerisier, Drosophila suzukii)
Les néophytes: plantes
(ex. le souchet comestible, Cyperus esculentus)
Les néomycètes: microorganismes
(ex. la bactérie Xylella fastidiosa, Xylella fastidiosa)
Comment les néobiotes arrivent-ils en Suisse ?
L’arrivée des néobiotes en Suisse augmente constamment. Elle est liée à la globalisation des marchés et l’augmentation de la mobilité des personnes et des marchandises.
Il existe trois modes d’introduction principaux que sont: l’introduction volontaire (introduite volontairement, l’espèce s’échappe de son confinement pour se diffuser dans l’environnement), l’introduction involontaire (par les flux de personnes et de marchandises), et la migration active (migration depuis les régions limitrophes colonisées).
Un fois découvert, il faut évaluer: leur potentiel invasif (dispersion), leur potentiel de nuisances (dégâts) et évaluer les mesures de lutte disponibles (système de lutte durable).
Néobiotes versus organismes de quarantaine
Les organismes de quarantaine sont des néobiotes susceptibles d’avoir un impact économique, qui ne sont pas présents en Suisse ou ne le sont que localement. Ils doivent être impérativement annoncés et combattus.
Liens
Ordonnance du DEFR et du DETEC relative à l’ordonnance sur la santé des végétaux (SR 916.201)
Ordonnance sur les mesures phytosanitaires au profit de la forêt, OMP-OFEV (SR 916.202.2)
Ordonnance sur l’utilisation d’organismes dans l’environnement, ODE (SR 814.911)
Ordonnance sur l’utilisation des organismes en milieu confiné, OUC (SR 814.912)
Informations complémentaires