Suite à l’entrée en vigueur du nouveau droit sur la santé des végétaux, la sharka, un virus affectant les pruneautiers, pruniers, abricotiers et pêchers, n’est plus considérée comme un organisme de quarantaine. Il n’y a donc plus d’obligation d’annoncer ni de combattre la maladie.
Le nouveau Droit national de la santé des végétaux est entré en vigueur en janvier 2020. Les organismes considérés jusqu’alors comme organismes de quarantaine sont désormais répartis en nouvelles catégories. Cette adaptation est devenue nécessaire en raison de l’intensification du commerce international de végétaux et produits végétaux.
La sharka, la virose la plus redoutée des pruneautiers, pruniers, abricotiers et pêchers, est également concernée par cette nouvelle répartition. Elle n’est désormais plus considérée comme un organisme de quarantaine, mais comme un «organisme réglementé non de quarantaine». Il n’y a donc plus d’obligation d’annoncer le virus ou de le combattre.
Mesures préventives nécessaires
Il n’existe pas de traitement curatif pour les arbres atteints. Ceux-ci doivent être éliminés – la souche y compris – de même que les plantes hôtes avoisinantes. Les vergers comportant du matériel végétal importé et ceux qui ont enregistré par le passé des cas de sharka présentent un risque accru. Il est donc nécessaire d’y surveiller chaque année l’apparition de symptômes au niveau des feuilles et des fruits.
Les mesures préventives les plus importantes sont les suivantes:
- N’acheter que des jeunes plants certifiés/reconnus
- Ne pas importer de matériel végétal en provenance de régions contaminées
Vous trouverez des informations sur la maladie et la marche à suivre pour les contrôles dans la nouvelle fiche technique éditée par Agroscope. Des informations supplémentaires peuvent être obtenues auprès des services cantonaux d’arboriculture ou des services phytosanitaires cantonaux.