Rencontre entre 5 pays sur le feu bactérien à Bad Waldsee 2017

Feuerbrand 5-Ländertreffen 2017

Cette année, la rencontre entre 5 pays sur le feu bactérien à Bald Waldsee, en Allemagne, a rassemblé près de 30 invités, dont Agroscope avec différentes contributions. La réunion a permis des échanges intenses sur la question du feu bactérien. Les derniers résultats de la pratique et de la recherche ont été présentés, ainsi que la situation du feu bactérien en 2017 dans les différents pays, donnant lieu à des débats nourris. Au Tyrol du Sud, les infections par le feu bactérien ont été fortes en dépit de gelées en avril, tandis que dans les autres pays, l’année a été plutôt calme en termes de feu bactérien.  

Cette année, la rencontre entre 5 pays sur le feu bactérien a été organisée par Christian Scheer (KOB Bavendorf, D) et Karin Wudler (AELF Augsburg, D) et a eu lieu du 7 au 8 novembre en Allemagne à l’école d’agriculture souabe de Bad Waldsee. Environ 30 personnes ont participé à ces échanges annuels sur le feu bactérien. Ils venaient d’Allemagne, d’Autriche, du Tyrol du Sud et de Suisse. Agroscope été représentée par plusieurs contributions sous l’étiquette « Ensemble contre le feu bactérien ». Les exposés ont donné lieu à des discussions animées, mettant en évidence la diversité de la situation dans les différents pays en termes de feu bactérien en 2017, mais fournissant également un aperçu des travaux de recherches actuels et des activités importantes pour la pratique. Dans le Tyrol du Sud, l’année 2017 a de nouveau été marquée par de fortes poussées de feu bactérien dans le Val Venosta supérieur, en dépit des gelées en avril, avec 25 000 arbres arrachés à ce jour, dont huit nouveaux. Du fait de floraisons tardives, le Tyrol du Sud a été confronté à des infections de fleurs par le feu bactérien pendant toute la saison. Ces infections se caractérisaient par une formation importante d’exsudat, y compris développement de chancres et attaque des porte-greffes. Les autres pays ont eu très peu d’infections, avec quelques foyers isolés localement. Cette année, sans doute du fait de la sécheresse et de la chaleur en été, les symptômes de feu bactérien observés n’étaient pas typiques. Le risque est de ne pas les identifier en tant que tels et que l’inoculum se multiplie sans qu’on s’en aperçoive. Grâce à la planification des essais de feu bactérien cette année au centre Agroscope des fruits à noyau de Breitenhof, la Suisse était le seul représentant du comité à avoir mis en place avec succès en 2017 un essai d’inoculation artificielle par le feu bactérien dans des conditions optimales et à pouvoir ainsi fournir des données sur l’efficacité et des résultats pour la pratique.

Ce fut de nouveau une rencontre très interactive, durant laquelle les expert-e-s du feu bactérien ont eu l’occasion de s’entretenir intensément sur leur thème spécifique par-delà les frontières. Il est apparu clairement que le feu bactérien est et reste un problème d’actualité à prendre au sérieux dans les cultures fruitières, même si les dommages ont été limités ces dernières années.

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Dernière modification 10.11.2017

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